Si vous n’êtes pas familier avec les formalités françaises à réaliser en cas d’arrêt de travail, MIA Assurances vous propose un tour d’horizon des démarches à effectuer pour déclarer un arrêt de travail et comprendre les modalités d’indemnisation grâce à la garantie Prévoyance.
En 2025, les règles se sont durcies : délais plus stricts, formulaires sécurisés obligatoires et nouvelles dispositions concernant les congés payés. Ce guide vous explique pas à pas les obligations de l’employeur, les nouveautés réglementaires et les bonnes pratiques pour éviter tout retard ou perte de droits.
Si vous avez souscrit un contrat de Prévoyance pour vos salariés, ces derniers bénéficient d’un maintien de leur salaire en cas d’arrêt de travail.
Lorsqu’ils vous signalent leur arrêt de travail, ils sont tenus de fournir un Certificat Médical d’arrêt de travail certifié par leur médecin indiquant la durée de l’arrêt prescrit. Il est ensuite de votre responsabilité, en tant que Responsable Ressources Humaines, ou Dirigeant, de déclarer cet arrêt auprès de l’assurance maladie et de votre contrat d’assurance entreprise. Cette déclaration est indispensable pour déclencher l’indemnisation.
⚠️ Nouveauté 2025 : tout retard dans la transmission du certificat ou des prolongations entraîne la perte des indemnités pour les jours non couverts. La prolongation doit être prescrite avant la fin du précédent arrêt et envoyée sous 48h.

Lorsqu’un salarié est en arrêt de travail, la première étape consiste à effectuer la déclaration auprès de l’Assurance Maladie.
Une fois la formalité auprès de l’Assurance Maladie accomplie, il est indispensable d’informer votre assureur Prévoyance.
Pour que votre dossier soit complet, vous devrez fournir :
⚠️ Attention : depuis juillet 2025, si la transmission n’est pas électronique, le certificat médical doit obligatoirement être établi sur le nouveau Cerfa sécurisé (avec hologramme et encre magnétique). Les scans ou photocopies sont désormais refusés et peuvent être considérés comme falsification.
En cas d’arrêt de travail, deux scénarios sont possibles. Dans la majorité des cas, l’employeur choisit de maintenir le salaire du salarié. Celui-ci continue donc de percevoir sa rémunération habituelle, et l’employeur reçoit en contrepartie les indemnités de la Sécurité sociale et de la Prévoyance. Dans d’autres situations, le salarié perçoit directement les indemnités journalières de la Sécurité sociale, complétées par celles de la Prévoyance.
Il est important de vérifier les délais de carence prévus par votre contrat : la Prévoyance ne prend en charge les indemnités qu’une fois la franchise écoulée.
Un retard ou une absence de déclaration peut avoir des conséquences lourdes. L’assureur peut refuser partiellement ou totalement l’indemnisation, ce qui obligera l’employeur à maintenir le salaire du salarié sans bénéficier de la compensation prévue par le contrat.
Depuis 2025, la tolérance pour les prolongations tardives a été supprimée : tout retard entraîne la perte des indemnités pour les jours non couverts.
Les règles se sont durcies :
Le cabinet de courtage MIA Assurances reste à votre disposition pour vous renseigner plus précisément sur la procédure à appliquer, conformément au contrat d’assurance que vous aurez souscrit.