Mobilité internationale : à chaque situation sa couverture adaptée | MIA Assurances

La Caisse des Français à l’Etranger est un organisme privé mais à mission publique, qui se substitue à la sécurité sociale pour les Français résidents à l’étranger. Là où la sécurité sociale a une approche holistique en santé et prévoyance, la CFE n’est pas obligatoire, et les garanties sont à la carte. Cotiser à la CFE permet au salarié couvert de garder un numéro de sécurité sociale valide et ouvert, ce qui facilite notamment le retour en France.

Les expatriés

Ces salariés ont besoin d’une couverture santé et prévoyance, car celles-ci ne sont pas maintenues en France. L’entreprise est donc confrontée à deux choix :

  • Une couverture au 1er Euro: qui couvre dès le 1er euro dépensé en santé et en prévoyance, sans intervention intermédiaire.
  • Une couverture en complément de la CFE : que ce soit en santé ou en prévoyance, il est possible de faire intervenir une couverture en complément du remboursement de la CFE, mais à travers un guichet unique et les mêmes services qu’un 1er Euro.

Par ailleurs, les salariés expatriés ne cotisent plus à la CNAV ni à l’Agirc-Arrco. Il convient donc quoi qu’il arrive de ne pas négliger de les faire cotiser à la retraite CFE (l’équivalent de la CNAV pour les expats) et la CRE-IRCAFEX (l’équivalent de la retraite complémentaire Agirc-Arrco pour les expats). Ceci est primordial pour éviter toute perte de trimestre.

Les détachés

Ces salariés ont besoin d’une couverture santé uniquement, car même si la mutuelle est maintenue à travers le contrat de travail français et donc la paye, elle n’est pas adaptée ni construite pour rembourser correctement des frais à l’étranger. Encore moins dans des pays chers comme les USA, Singapour, la Suisse ou encore le Royaume-Uni ! Ces salariés ont donc besoin des éléments suivants :

  • Une couverture santé 1er Euro : pour être sûr que le salarié ait accès à une couverture adaptée, un réseau de soin, et surtout le tiers payant en hospitalisation dans tous les pays.
  • Le maintien de la prévoyance France : les cotisations prévoyance sur le contrat collectif français permettront de maintenir la couverture pour ce salarié qui reste dans les effectifs, et qui le couvrira en cas de décès, arrêt de travail ou invalidité, quel que soit son lieu de résidence.
  • Le maintien des cotisations retraite France : les cotisations retraites restent déduites en paye, donc la couverture CNAV + Agirc-Arrco est maintenue.

Les missions courtes

Il convient de proposer aux salariés en missions professionnelles de moins de 6 moins une couverture adaptée, surtout s’ils voyagent plusieurs fois par an, dans plusieurs pays.

En plus de la mutuelle qui pourrait dans certains pays couvrir des actes médicaux (notamment avec la carte européenne d’assurance maladie), une solution d’assistance / business travel qui couvre les frais médicaux d’urgence et le rapatriement est essentielle. Ce contrat permet notamment d’assurer le tiers payant en hospitalisation lourde à l’étranger, mais aussi le rapatriement dans le pays d’origine ou un pays choisi pour dispenser des soins non accessibles dans le pays de mission.

La prévoyance et la retraite sont maintenues lors de ces déplacements, il convient cependant de bien informer la sécurité sociale et de rédiger une lettre de mission par voyage.

Notre accompagnement sur-mesure

MIA Assurances, spécialiste de la protection sociale des sociétés internationales, aura à cœur de vous proposer la meilleure couverture, adaptée à la situation de mobilité de vos salariés. Nos deux principaux objectifs sont : faire en sorte que la couverture sociale des salariés en mobilité ne mette pas en péril la mission professionnelle, et proposer aux salariés en mobilité un accès aux soins facilité et de qualité !

 

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